demeure spectateur de nos amusements. — Bientôt reviendront tes fils.
Avant leur retour, Dina, je serai mort.
Elle est belle, la bergère,
Elle a un doux regard ;
Elle est l’honneur de ces bois
Et l’orgueil de la vallée.
Elle a de beaux cheveux,
Ses dents sont des perles,
Et quand elle passe,
Elle réjouit tous les cœurs.
Il la vit et l’aima ;
Il fut aimé d’elle,
Et pour l’obtenir
Il servit quatorze ans.
À la fin sa belle
Lui fut accordée,
Et les bergers contents
Célébrèrent leurs noces.
Pour un tel amour,
Ô Rachel chérie !
Les années sont peu,
Et courte est la vie[1].
Doucement ! quel est ce bruit ?
Ce sont des éléphants, des chameaux et des chars qui s’avancent à travers l’allée de saules.
Alors, ce ne doivent pas être mes fils ; ils n’ont point cet appareil pour porter leur modeste bagage.
C’est moi qui arriverai le premier.
Arrête, bête que tu es !
Jamais bête ne s’arrête.
Père et seigneur, permets que je baise tes pieds.
Joseph est vivant. (À Ruben.) Maintenant, dites le reste.
- ↑ Cette petite chanson est dans l’espagnol d’une grâce ravissante.