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Page:Lorain - Tableau de l’instruction primaire en France.djvu/73

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250 francs pris sur le revenu des terres dont M. de Bézemont a fait don à la commune. Ces terres sont évaluées à 12,652 francs. D’après une clause de l’acte de la fondation de M. de Bézemont, l’instituteur pourrait être obligé d’admettre gratuitement dans son école vingt-quatre indigents, auxquels il fournirait livres, plumes, encre et papier. (Arrondissement d’Étampes, canton de Milly).


seine-inférieure.

La maison d’école d’Argueil a été donnée à la commune par madame de Bray, qui en a fait construire une autre très-belle à la Galletière, et qui donne chaque année 150 francs à l’instituteur de cette dernière commune pour l’enseignement des enfants pauvres. (Arrondissement de Neufchâtel, canton d’Argueil).

M. le maire de Cailly, magistrat éclairé et animé d’un zèle ardent pour la propagation des lumières, fait construire à ses frais un bâtiment vaste et commode pour y placer une école primaire. (Arrondissement de Rouen, canton de Clères).


yonne.

M. le maire de Pourrain a fondé une école de filles dans sa commune qui est très-bien tenue ; il a donné une somme de 600 francs pour subvenir aux dépenses premières. De plus, il donne 50 francs par an pour acheter des livres aux élèves qui se sont distingués. Il assiste souvent aux leçons de l’instituteur et des institutrices ; et, comme il est très-capable de les aider de ses conseils, ces deux écoles sont parfaites. (Arrondissement d’Auxerre, canton de Toucy.)