Page:Lorrain - Buveurs d’âmes, 1893.djvu/159

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Sous la photographie, la même main avait écrit ce seul mot : Ophelius.

Dans quelle intrigue malsaine et follement imaginative m’étais-je embarqué à la suite de Lady Viane. Il me semblait que l’air raréfié devenait irrespirable, j’avais peur de comprendre et ne voulais pas comprendre.

« Je ne sais pas, » faisais-je à Lady Viane. Lady Viane m’observait, je sentais son regard de femme mauvaise pénétrer en moi comme un poinçon.

Alors elle :

« Voulez-vous saisir » ? et posant lentement son flambeau sur une table. « Vous avez peur, pourquoi ? Moi, je sais bien tout, moi qui suis une femme. Vous, qui êtes un homme et son ami, vous devez tout savoir. »

Qu’allait-elle m’apprendre ? Cette fois, Lady Viane me faisait peur… Par quel horrible secret révélé sur la vie de Claudius allait-elle tuer mon estime et mon amitié pour ce malheureux garçon.

« Il faut pourtant que vous sachiez tout pour