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Page:Lorrain - Les fleurs poétiques, simples bluettes, 1890.djvu/102

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Les Fleurs poétiques.


Quand, par hasard, au bocage,
Épiant un papillon.
D’une beauté du village
Il vit le blanc cotillon,

La coiffure au ruban pâle
Ombrageant des yeux coquets,
La ceinture et le long châle
Se détachant des bouquets.

N’était-ce pas sa voisine ?
Sous ces champêtres atours,
Oui, c’était bien sa mutine
Compagne de tous les jours.