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Les Fleurs poétiques.
Elle semble trôner au milieu du parterre ;
Sur sa vive corolle on dirait voir errer
Un sourire moqueur pour l’humble primevère
Qui, dans l’isolement, se plaît à soupirer.
À quoi sert, sans vertu, sa beauté merveilleuse ?
Le même chaud rayon qui lui prête l’éclat
La brûle de ses feux ; et la fleur orgueilleuse,
Las ! perd tout en perdant son brillant incarnat !