Aller au contenu

Page:Lorrain - Les fleurs poétiques, simples bluettes, 1890.djvu/20

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
4
Les Fleurs poétiques

Ni celle à parcourir, même le lendemain,

N’ayant, pour me guider, ni jalon, ni repère,

Errant sans espérance à l’âge où l’on espère !

Alors un protecteur, ou plutôt un bon père,

Vers moi tendit sa main, sa généreuse main.

Qui m’indiqua l’écueil où la tempête gronde.

Et dirigea mes pas tremblants vers l’avenir.

Regretté bienfaiteur, tu n’es plus de ce monde ;

Mais je conserverai toujours ton souvenir,

Car la reconnaissance en mon cœur surabonde.