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Les Fleurs poétiques

L’amour grand et vrai ne s’affaiblit pas,
Et, sublime, il vit après le trépas.
Aux rayons divins pur il se rallume,
Brille comme un astre et ne s’éteint plus…


la rose

Oui, je suis mondaine ;
Mais de mon domaine
Les pleurs sont exclus ;
Jamais de tristesse !
À moi la jeunesse,
L’amour, la gaîté,
La félicité !


l’immortelle

Tu flattes les sens, je console l’âme
En deuil, où je veise un bien doux dictame,