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Page:Lorrain - Les fleurs poétiques, simples bluettes, 1890.djvu/90

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Les Fleurs poétiques.


Ton âme discrète soupire ;
Pourquoi ?… Ne veux-tu pas le dire ?
Est-ce d’amour ?
Regrettes-tu le temps des roses
Qui succombent, à peine écloses,
Sans avoir vu la fin du jour ?

— Non ! non ! Je contemple les anges
Au ciel prosternés en phalanges,
Plus éblouissants que le feu !
Que ne puis-je, loin de la terre,
Monter à leur céleste sphère !
Voilà mon vœu !