Aller au contenu

Page:Loth - Mabinogion, tome 1.djvu/383

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
383
NOTES CRITIQUES

consommer, user au propre et au figurá (parfois détruire). Maraned (et maranhed) rappelle goranhed, prêt, dans Pen. 4, L.Rh.458, é¢fuîvalent de parawt du L. Rouge, p. 104. Pour ce mot, d'. L.Taliesin, F.a.B. of wales, ll, p. 123-22 ; 185-22 ; 192-21 ; L. Bouge,278.1 : mar aurait un sens augmentatif ; ce serait un doublet de mor, en syllabe pré tonique ?

l’âge 13, l. 7, trad. p. 99 : lsanyîbu atteb a rodasseí ; lady Guest a traduit à contresens : à cause de la réponse qu’il avait donnée ; kariy il le sens négatif. -'L. 8 : muscrellach ; le mot n’est pas traduit en réalité par lady Guest. Davies le traduit avec raison par tardus, ignavus ; il a aussi le sens de négligé, v. Peredur, p. 197, l. 19.

Page 15, l. 16, trad. p. 102 : À geimat n’est pas traduit par lady Guest ; ceimad ou ceimiad a, dans les díct., le sens de voyageur, pèlerin ; il a aussi le sens de compagnon, champion ; Kat keimyat, Myv. arch., p.284, col.1 ; ceimieíd cammawn, ibid., p. 277, col. 2 ; cf. Êbid., p.214, col. 2 ; 293, col. 1. Compagnon.. en vieux français, a aussi le sens de cha.mpion.'Ceimiat est pour campiat ; le doublet est camhwr, v.-bret camp-gar, dérivé de camp exploit ; camhawn a le sens de combat : même origine que le français champion. L. 23 : yn y garchar e hun. Dans Pesprit duirèdacteur du L. Rouge, ca ;-char indique peut-être ici le.sac 3 carchar est, en effet, masculin et 3/, par conséquent, marque le possesaí/, ce que confirme encore e hun.

Page 16, l. 5, trad.p. 103 : dihenyd ; lady Guest traduit par mort ; le mot a, en effet, ce sens, mais il en a’un plus général, celui de traitement cruel.'ojnsiSeinl Great, p. 316, 183, dihenydd se dit d’un homme qui a eu le bras coupé. L. 27, trad. p. 104 : y bawb or ath ovynno di ; lady Guest inexactement : pour tout ce que tu demanderais, ce qui supposerait or a ovynní di.