thète est souvent plus significative et plus tenace que le nom. La forme galloise des noms peut servir d’indice et de point de repère dans l’étude de l’évolution des traditions brittoniques chez les autres peuples du moyen âge. La forme des noms d’origine celtique dans les romans arthuriens étrangers suffit à elle seule, souvent, pour établir si la source est galloise, cornique ou bretonne, si elle a été transmise par écrit ou oralement, et même à quelle époque.
J’ai fait suivre les Triades, en appendice également, des généalogies des chefs gallois de la fin du xe siècle (II), avec un court document sur l’Extraction des hommes du Nord ; la division du pays de Galles en cantrev et en cymmwd (p. 327) ; enfin, les Annales Cambriæ dans leur partie la plus ancienne, qui va jusqu’en 954. Tous ces documents sont d’une sérieuse valeur sur laquelle le lecteur sera renseigné par des notes, et de nature à aider à l’intelligence des romans arthuriens.