çailles rapides, ces incertaines soirées de Mai, lui paraissaient également instables, prêtes à changer et à passer, comme toutes les choses de sa vie.
Étonné au début, et un peu amusé aussi, retenu ensuite par la crainte de faire de la peine à ces nouveaux amis, qui étaient des êtres excentriques, mais en somme bons et charmants, il laissait couler les jours sans se dédire, — et la jolie taille de Marie, ses fraîches joues roses, de plus en plus lui plaisaient.
— « Laissez partir la corvette, — disait le père, — restez avec nous ; votre mère, après, nous la ferons venir. Voyez-vous, je tenais à prendre pour gendre un Français, actif, et surtout brun, — parce que mes filles sont trop blondes et que ma femme a eu deux sœurs albinos… Vous me comprenez, à présent. »
Ensuite il lui contait ses plans d’exploitation, lui expliquait le métier remuant et de plein air qu’il avait l’espoir de lui léguer en l’adoptant pour fils.........................