Page:Loti - Aziyadé.djvu/102

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Je l’entendais trembler ; une toux profonde sortait de sa poitrine comme un râle ; et j’en eus tant de pitié, que je me levai encore pour lui jeter un tapis qui lui servît de couverture.

Dès que le ciel parut blanchir, je lui donnai l’ordre de disparaître, avec le conseil de ne point repasser le seuil de ma porte, et de ne se retrouver même jamais nulle part sur mon chemin.