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XLVII

Achmet, qui ne devait plus revenir, se présenta le lendemain dès huit heures.

Il s’était composé une mine très bourrue, et me salua d’un air froid.

L’histoire de Séniha-hanum l’eut bientôt mis en grande gaîté ; il en conclut, comme à l’ordinaire, que j’étais tchok chéytan (très malin) et s’assit dans un coin pour en rire plus à l’aise.

Quand plus tard, dans nos courses à cheval, nous rencontrions la voiture de Séniha-hanum, il prenait des airs si narquois, que je fus obligé de lui faire à ce sujet des représentations et un sermon.


XLVIII

J’expédiai Achmet à Oun-Capan chez Kadidja. Il avait mission d’instruire cette macaque de confiance de la réception faite à Séniha ; de la prier de