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III

Oh ! ayo !Oh ! ayo !Oh ! ayo !

Par l’entre-bâillement d’un panneau de papier qui vient de glisser sur ses rainures, ce même bonjour matinal m’est dit sur trois tons différents, par trois petites figures comiques, inclinées en révérences extrêmes.

Mon Dieu ! dans mon rêve interrompu, je ne me rappelais plus du tout que j’étais dans un village du Japon central, et, au réveil, ce pays me fait l’effet d’être le plus amusant du monde.

Elles ajoutent, les petites servantes, de leur voix rieuse : Rokoudji-han ! (Il est six heures et