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XXVI

LETTRE OUVERTE DE M. ABEL HERMANT
À PIERRE LOTI


Les Turcs aiment l’ami d’Aziyadé, non seule­ment parce qu’il les aime, mais parce qu’il les comprend et qu’il les estime. Vous avez le cou­rage de votre affection, et vous n’avez cessé de les défendre, même quand ces pauvres égarés ont tiré l’épée contre nous. Vous l’avez pu faire en toute conscience et sans manquer au patrio­tisme le plus jaloux. Vous aviez le droit de publier, puisque c’était la vérité, que, seuls de tous nos ennemis, ils étaient loyaux, chevale­resques, généreux et ne violaient pas les lois de la guerre. Votre témoignage a été confirmé par