Page:Loti - La Mort de notre chère France en Orient, 1920.djvu/214

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les populations françaises en armes se réfugiaient sur les hauteurs qui dominent Aïntab.

» Au commencement de la semaine, les Français, ayant reçu des renforts, attaquèrent les nationalistes, emportèrent d’assaut leurs casernes et marchèrent sur Marach, en forçant les Turcs par le tir de leur artillerie à abandonner quatre villages fortifiés.

» Une partie d’Aïntab est brûlée. »

Or, dans un précédent chapitre, j’ai rétabli la vérité sur ces affaires de Marach et d’Aïntab, si impudemment travesties par le Times.

Je remarque aussi que, dans les journaux français et surtout anglais, les troupes des braves nationalistes turcs sont toujours appelées avec dédain des bandes et que c’est toujours traîtreusement qu’elles agissent !…