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fonder de nombreuses et onéreuses colonies militaires. Le Grec en est incapable ; parjure et grossier, voleur et pillard, il est haï des Serbes, des Bulgares et des Turcs. Son seul désir d’aspirer à l’hégémonie, révolte les peuples balkaniques.

Le Bulgare, malgré ses comités de propagande, ses « papas » lâches et ivrognes, n’est pas assez fort et suscite lui aussi trop de haines.

Veuillez m’excuser, mon Commandant, d’abuser de votre patience en vous écrivant une si longue lettre, mais c’est un devoir pour moi de rendre hommage à la nation turque dont vous êtes l’interprète et le défenseur en France.

Signé : J. DAMIEN,
Lieutenant de réserve,
Receveur de l’Enregistrement.