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brancards des tirailleurs sénégalais qui me portèrent au poste de secours du 135e bataillon. Et c’est ainsi que les Turcs me sauvèrent la vie.

Signé : MICHENAUD MARCEL,
Du 135° Régiment d’infanterie de marche,
3e bataillon, 9e compagnie.


J’arrête là ces citations, que j’aurais pu indéfiniment continuer et que d’ailleurs je n’ai pas choisies, mais plutôt prises au hasard. Elles ont, il me semble, un accent de sincérité et de conviction qui s’impose. Que ceux qui désirent se documenter davantage veuillent bien interroger n’importe lequel de nos combattants revenus de Turquie ; je suis sûr d’avance des réponses qui leur seront faites.

Auprès de tels témoignages, que valent les insultes de quelques petits journalistes, abusés ou salariés, qui n’ont jamais mis les pieds en Orient, et qui — sans s’en douter, je veux le croire — travaillent directement contre notre France bien-aimée !