Page:Loti - La troisième jeunesse de Madame Prune, 1905.djvu/41

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rampant ; cela conserve des bras de fillette qui, tout le temps fauchent dans l’air, de grandes manches qui s’agitent comme des ailes de chauve-souris. Et la guitare, sur des notes graves, gémit en trémolo sinistre…

Quand la mousmé ensuite, sa danse finie, laisse tomber son masque affreux pour faire la révérence, on trouve d’autant plus exquise, par contraste, son amour de petite figure.

C’est la première fois qu’au Japon, je suis sous le charme… Je reviendrai souvent dans la « Maison de la Grue ».