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Page:Loti - Le Roman d’un spahi, 1881.djvu/27

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beau, d’une beauté mâle et grave, avec de grands yeux clairs, allongés comme des yeux d’Arabe ; son fez, rejeté en arrière, laissait échapper une mèche de cheveux bruns qui retombaient au hasard sur son large front pur.

La veste rouge séyait admirablement à sa taille cambrée ; 1l y avait dans toute sa tournure un mélange de souplesse et de force.

Il était d’ordinaire sérieux et pensif ; mais son sourire avait une grâce féline et découvrait des dents d’une rare blancheur.