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Page:Loti - Le désert, 1896.djvu/133

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encore à s’éteindre. Et les petits feux de branches s’allument autour de nous, éclairant çà et là des dessous de dattiers, des envers de palmes et des veillées d’Arabes assis en rond sous le grand dôme nocturne tout scintillant de points d’or…

Et enfin, la voix du muezzin s’élève une seconde fois, plus belle et d’un plus haut vol de prière, — au moment où nous allons perdre conscience de la vie, étendus dehors, à la brillante étoile, sur le sable endormeur…