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Page:Loti - Les Désenchantées, 1908.djvu/391

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XLIII

Le lendemain, qui tombait un vendredi, il ne voulut pas manquer daller aux Eaux-Douces dAsie, car cétait bien la dernière des dernières fois : son contrat de la saison, pour le caïque et les rameurs, expirait ce soir-là même, et du reste les ambassades redescendaient toutes à Constantinople la semaine suivante ; le temps du Bosphore touchait à sa fin.

Et jamais jour de plein été ne fut si lumineux ni si calme ; à part qu’il y avait moins de barques peut-être le long de la rive déjà un peu délaissée on aurait pu se croire à un vendredi du beau mois daoût. Par habitude, par attachement aussi, toujours et quand même, il fit passer son caïque sous les fenêtres closes du yali de ses amies… Le petit signal blanc était là, à son poste ! Quelle inexplicable surprise ! Est-ce donc quelles allaient venir ?…

Là-bas, aux Eaux-Douces, les prairies étaient couleur dor