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Page:Loti - Les Derniers Jours de Pékin, 1901.djvu/188

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IV


Dimanche 22 octobre.

Des équipes de Chinois — parmi lesquels on nous a prévenus qu’il y a des espions et des Boxers — entretenant dans notre palais le feu de deux fours souterrains, nous ont chauffés toute la nuit par en dessous, plutôt trop. À notre réveil d’ailleurs, c’est comme hier une illusion d’été, sous nos légères vérandas, aux colonnettes vertes peinturlurées de lotus roses. Et un soleil tout de suite brûlant monte et rayonne sur le pèlerinage presque macabre que je vais faire à cheval, vers l’Ouest, en dehors de la « Ville tartare », à travers le silence de