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Page:Loti - Les Derniers Jours de Pékin, 1901.djvu/232

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VIII

CHEZ CONFUCIUS


Quand nous sortons de chez ces fantômes de Lamas, une demi-heure de soleil nous reste encore, et nous allons chez Confucius qui habite le même quartier, — la même nécropole pourrait-on dire, — dans un délaissement aussi funèbre.

La grande porte vermoulue, pour nous livrer passage, s’arrache de ses gonds et s’effondre, tandis qu’un hibou, qui dormait par là, prend peur et s’envole. Et nous voici dans une sorte de bois mortuaire, marchant sur l’herbe jaunie d’automne, parmi de vieux arbres à bout de sève.