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Page:Loti - Les Derniers Jours de Pékin, 1901.djvu/286

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DANS LA VILLE IMPÉRIALE.

viennent les rangées de monstres, dans ces mêmes poses qui se recopient de siècle en siècle, qui sont consacrées et immuables.

Elles étincellent, les pyramides de faïence jaune. Jusque dans le lointain, sur le bleu cendré du ciel où flotte l’éternelle poussière, on dirait une ville en or, — et ensuite une ville de cuivre rouge, à mesure que le soleil s’en va…

Et le silence d’abord de toutes ces choses, et puis cet ensemble de croassements qui s’élève de partout à l’instant du coucher des corbeaux, et ce froid de mort qui soudainement tombe en suaire sur cette magnificence de l’émail, dès que le soleil s’éteint…

Ce soir, comme avant-hier, en quittant le palais de la Rotonde, nous passons sans nous arrêter devant notre palais du Nord pour aller chez monseigneur Favier.

Il me reçoit dans la même salle blanche, où