cune à l’un des peuples envahisseurs, et on ne voisine guère d’une zone à l’autre ; les officiers quelquefois, les soldats presque jamais. Par exception, les Allemands viennent un peu chez nous, et nous chez eux, — puisque l’un des résultats les plus indéniables de cette guerre aura été d’établir une sympathie entre les hommes des deux armées ; mais là se bornent les relations internationales de nos troupes.
La partie de Pékin dévolue à la France, et qui a plusieurs kilomètres de tour, est celle que les Boxers pendant le siège avaient le plus détruite, celle qui renfermait le plus de ruines et de solitudes, mais celle aussi où la vie et la confiance ont le plus tôt reparu. Nos soldats sont ceux qui fusionnent le plus gentiment avec les Chinois, les Chinoises, même les bébés chinois. Dans tout ce monde-là, ils se sont fait des amis, et cela se voit de suite à la façon dont on vient à eux familièrement, au lieu de les fuir.
Dans ce Pékin français, la moindre maisonnette à présent a planté sur ses murs un petit