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VIII


Parfois elles s’occupaient à presser des roses ou des fleurs d’oranger, pour composer des parfums. Elles fumaient aussi des narguilhés, ou s’exerçaient à chanter en jouant du tambour de basque et en battant de la derboucca.

Elles étaient comme plongées dans une tristesse immense, dans un écœurement d’abruties, filles d’une race condamnée, subissant des choses fatales avec une résignation morne.