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XX


J’arrivais à Diou-djen-dji à l’improviste, aujourd’hui, par un midi brûlant. Au pied de notre escalier traînaient les socques de bois de Chrysanthème et ses sandales de cuir verni.

Chez nous, en haut, tout était ouvert, avec des stores en bambou abaissés du côté du soleil ; à travers leur tissu clair entraient l’air chaud et la lumière d’or. Cette fois, c’étaient des lotus que Chrysanthème avait mis dans nos vases de bronze, et mes yeux tombèrent, dès l’entrée, sur ces grands calices roses.

Elle dormait, elle, étendue par terre, suivant l’habitude de son sommeil de sieste.