Page:Loti - Madame Chrysanthème, 1899.djvu/83

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

X


13 juillet.

Cette nuit, pendant que nous étions couchés sous ce toit japonais de Diou-djen-dji, — sous ce vieux toit de bois mince, desséché par cent années de soleil, qui vibre au moindre bruit comme la peau tendue d’un tamtam — au-dessus de nos têtes une vraie Chasse-Galery, dans le silence de deux heures du matin, passa en galopant :

Nidzoumi ! (les souris !), dit Chrysanthème.

Et, brusquement, ce mot m’en rappela un autre, d’une langue bien différente et parlée bien loin d’ici : « Setchan !… » mot entendu jadis ailleurs,