Page:Loti - Mon frère Yves, 1893.djvu/108

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Ils n’ont trouvé que son chapeau.
Il vente !…
C’est le vent de la mer qui nous tourmente.

Ils n’ont trouvé que son chapeau,
Ils n’ont trouvé que son chapeau,
Son garde-pipe et son couteau.
Il vente !…
C’est le vent de la mer qui nous tourmente.

La maman qui s’en est allée,
La maman qui s’en est allée,
Prier la grande Sainte-Anne d’Auray.
Il vente !…
C’est le vent de la mer qui nous tourmente.

« Bonne Sainte-Anne, rendez-moi mon fils,
Bonne Sainte-Anne, rendez-moi mon fils. »
La bonne Sainte-Anne, elle lui a dit…
Il vente !…
C’est le vent de la mer qui nous tourmente.

La bonne Sainte-Anne, elle lui a dit,
La bonne Sainte-Anne, elle lui a dit :
« Tu le retrouv’ras en paradis ! »
Il vente !…
C’est le vent de la mer qui nous tourmente.

Dans son village s’en est retournée,
Dans son village s’en est retournée,