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somme, pendant plus de trois mois de mon exil, elle m’avait donné avec élan tout, tout ce qu’elle possédait au monde, sa forme encore admirable, ses si jolis yeux et l’expression tendre de son sourire ; en retour, je l’avais cruellement blessée, mais voici que son dernier regard, de reproche silencieux, l’avait tout à coup ennoblie dans ma mémoire… C’est pourquoi je veux dire ici son nom : Paule. Cela me révolte bien un peu de l’inscrire, ce nom, dans ces notes où j’en ai cité d’autres si vénérés, mais ce sera comme la pieuse petite visite d’adieu que je n’ai même pas pu faire à sa fosse, puisque je n’ai jamais su dans quel trou anonyme on l’avait enfouie, sans doute en un coin lugubre de quelque cimetière de miséreux.