çais par gambader au milieu, malgré mes treize ou quatorze ans, joyeux rien que de me sentir si entouré de ces douces protections, et je pensais : « À présent on va jouer, tout le monde ensemble, et à des choses si amusantes ! »
S’amuser, oui, dans le sens innocent et puéril du mot ; jouer à ces « petits jeux » que les grandes personnes consentaient soi-disant pour mon plaisir et celui de la petite Marguerite, mais qui au fond les amusaient aussi. Et ce fut, cette année-là comme les autres, ma grand’tante Berthe, la doyenne, qui s’y montra la plus brillante ; elle triomphait surtout dans le jeu du « chat derrière une porte », où elle avait des miaulements parfois amoureux, parfois courroucés, en des tonalités toujours impossibles à prévoir, qui me donnaient des fous-rires à en tomber par terre.
Notre vrai chat (monsieur Souris, déjà plusieurs fois nommé) s’en inquiétait lui-même, de ces miaulements de tante Berthe, qui signifiaient peut-être des imprécations terribles ou