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IV
Dès le commencement de décembre, ma sœur et moi nous avions, comme jadis, placardé dans la salle à manger des petites affiches exposant nos desiderata pour les étrennes, et cette année-là fut, hélas ! la dernière des dernières où nous fîmes encore la fête du premier de l’an et le réveillon de minuit, malgré l’absence de Lucette qui jusqu’alors en avait été l’âme, la gaieté et la fine drôlerie. Parmi tant de choses qui me furent données ce 1er janvier 1864, il y eut de très beaux livres de voyages illustrés, et c’était l’époque où les