bien dans ta prochaine lettre, mon bijou chéri (sic), les choses pour lesquelles tu te sens le plus de dispositions. Moi, je tiens toujours pour les mathématiques, tu sais ; c’est à cela que je voudrais surtout te voir mordre ; le latin et surtout le grec, n’y consacre pas trop de temps. Fais aussi tes efforts pour contenter tes professeurs de dessin et de musique ; tu verras combien ces deux talents te seront agréables plus tard. Quant à l’histoire naturelle, je suis heureux que tu t’y intéresses ; tu ne te doutes pas de tout ce que je te rapporterai de joli pour ton musée. »
Venait ensuite ce conseil, qui m’avait frappé singulièrement, donné par ce frère dont je n’étais pas sans avoir soupçonné la vie romanesque, passionnée, manquant un peu de sagesse :
« Cher enfant, continue toujours d’être sage, aimable et pieux ; tu ne saurais te persuader combien d’amers regrets tu t’épargneras ainsi… »