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XI
Et un hiver de plus s’écoula, pendant lequel je fus sans trêve sous la tyrannie de ce vieux tortionnaire, moitié caïman, moitié guenon, sans doute métis de l’un et de l’autre.
Je ne vivais que dans l’ardent espoir du printemps, qui devait ramener au bercail tous les êtres jeunes, momentanément évadés. Mon frère et Lucette finissaient tous deux leur temps de colonie à peu près à la même époque et devaient nous revenir aux environs du beau mois de mai, et ma sœur avait promis sa visite pour leur retour. Était-ce vraiment