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XXXVI


C’est vers le moment où j’en suis rendu, — ma onzièmei année environ, — que se place l’apparition d’une nouvelle petite amie, appelée à être bientôt en très haute faveur enfantine auprès de moi. (Antoinette avait quitté le pays ; Véronique était oubliée.)

Elle s’appelait Jeanne et elle était d’une famille d’officiers de marine liée à la nôtre, comme celle des D***, depuis un bon siècle. Son aîné de deux ou trois ans, je n’avais guère pris garde à elle au début, la trouvant trop bébé sans doute.

Elle avait d’ailleurs commencé par montrer une petite figure de chat très drôle ; impossible de savoir ce qui sortirait de son minois trop fin, impossible de deviner si elle serait vilaine ou jolie ; puis, bien-