autorités ottomanes dépêchaient constamment des troupes pour mettre à la raison les bandes grecques, serbes ou bulgares, qui s’entretuaient, fomentaient des troubles et maintenaient le pays dans une anarchie continuelle. Est-ce que ce sont ces répressions qu’on appelle des massacres ? Dans ce cas, moi aussi, j’ai contribué à pourchasser ces bandes.
En Asie Mineure, n’y a-t-il pas une tranquillité parfaite ? Pendant les deux années que j’ai parcouru le pays, je n’ai jamais entendu parler de meurtre ni de vol ! On peut dormir portes ouvertes ! Et cependant il y a des Grecs et des étrangers en grand nombre ; mais ici aucune puissance ne poursuit une politique annexioniste.
Non, notre injustice envers les Turcs est révoltante. Ce peuple si bon, si doux, si digne, ne mérite que notre estime.