Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 1.djvu/135

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XCIX


Ma première patrie fut la célèbre ville de Gadara. * Quand je fus devenu homme, Tyr la sacrée m’accueillit.


Et quand j’atteignis la vieillesse, c’est la patrie de Dzeus, Kôs, * qui, moi aussi, m’inscrivit comme citoyen des Méropes et dans mon grand âge me nourrit.


Les Muses m’ayant (choisi) entre un petit nombre, moi le fils d’Eukratès Méléagros * encore enfant, faisaient briller en moi des grâces milésiennes.