(Je prends ici tout au hasard, ne me sentant pas le courage de collationner d’un bout à l’autre les deux textes.)
Page 72 :
… Till the foul crimes, done in my days of nature Are burnt and purg’d away.
M. Reinach traduit :
Tant que les noirs forfaits qui souillent ma nature soient effacés.
Je n’insiste pas sur la singulière construction de cette phrase où le subjonctif est au moins inattendu. Le contresens, à lui seul, vaut qu’on le cite.
Page 75. Ce français :
Quoi ! tomber d’un époux dont l’amour si fidèle
Avait marché la main dans la main du serment
Que je lui fis devant l’autel — ô quel amant ?
Un misérable, dont les qualités natives
Auprès de mes talents paraissaient si chétives !
Page 77. Cette addition vraiment nécessaire :
Page 79. Cette correction :
O femme sans pudeur
O scélérat maudit, souriant imposteur.
D’ailleurs, pas une métaphore n’est respectée. Pas un anglicisme n’est reproduit. Là où Shakespeare écrit :
« Not a mouse stining » M. Reinach traduit : « Pas un chat n’a bougé ». Quand Hamlet dit : « I know o hawk from a handsaw », M. Reinach explique : « Je ne prends point