Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 1.djvu/50

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XXIX


Buveuse de fleurs, abeille, pourquoi sur la peau d’Héliodora * te poses-tu, toi qui viens des corolles du printemps ?


Est-ce pour révéler que cette chose douce et intolérable *, toujours amère au cœur, l’aiguillon d’Erôs, elle l’a ?


Oui, je crois, c’est cela que tu dis ? Eh bien, l’amoureuse, tu peux t’en retourner *. Va, il y a beau temps que nous savions la nouvelle.