Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 1.djvu/52

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XXXI


Je t’implore, Erôs ! Que l’insomnie en moi et le désir d’Héliodora * tu endormes, respectueux de ma muse suppliante.


Ou, par tes flèches, qui n’ont appris à frapper * que moi seul, flèches ailées toujours contre moi lancées,


Si tu me tues, je laisserai cette parole * comme épitaphe : « Vois, étranger, un meurtre d’Erôs. »