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XXXIII
Ô nuit, ô insomnie dans le désir d’Héliodora, * et à l’aube morose, ô frissons, volupté des larmes…
Est-ce qu’elle a gardé de ma tendresse un peu ? et du baiser * se souvient-elle ? est-il encore brûlant dans ses froides pensées ?
Est-ce qu’elle se couche avec des larmes ? mon ombre en rêve * l’embrasse-t-elle vainement contre sa poitrine avec des baisers ?
Ou bien… un autre amour, de nouveaux jeux ? Puisses-tu jamais, Lampe, * ne voir ces choses ; mais de celle que je t’ai confiée être la gardienne.