Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 1.djvu/91

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LXVII


Moi que les Désirs n’avaient pas blessé, sous la poitrine Myïskos * de ses yeux m’a lancé une flèche et a crié cette parole :


« J’ai pris l’audacieux ! Dans ses yeux cette fierté * de la sceptrophore sagesse, voici que je la foule aux pieds. »


Et à Lui, comme je respirais à peine, j’ai dit ceci : « Cher jeune homme, pourquoi t’étonnes-tu ? * lui-même, hors de l’Olympos, Dzeus est arraché par Erôs. »