Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 10.djvu/208

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D’innommables humeurs coulaient des côtelettes
Les champignons brillaient au flanc des poires blettes,
          Moisissaient le sirop.
Et, cachant la pâleur de sa bouche entr’ouverte
Olovio criait devant la viande verte :
          « Vous nous gâtez ! C’est trop ! »


10 juillet 1911.

ENVOI DE CIGARETTES


Iris, l’heure vous arrête
Par la plume ou l’aile du voile
Va s’enfuir d’une cigarette
Où l’on vous allume une étoile.

Si vous l’aimez suivre des yeux
Le long des brumes parfumées,
N’oubliez pas d’offrir aux dieux
L’holocauste de la fumée.

Décembre 1894.