V
CORNEILLE ET MOLIÈRE
Les sources d’une œuvre sont intéressantes au premier chef d’abord pour l’auteur lui-même qui peut seul récuser les fausses et ne soupçonne pas toujours les vraies. Mais en toute généalogie, le premier ancêtre, c’est le poète et la première source, l’auteur. C’est le problème qui paraît le plus simple à résoudre et c’est le plus difficile en philologie, parce qu’il n’est pas permis de le préposer. Douteux, On le tait.
Le problème élémentaire de la philologie n’est pas la source du livre : c’est le nom de l’auteur.
Est-ce Virgile qui a cherché si le ciel de l’aurore avait l’odeur de la rose ? Forsan ? Tout le moyen âge, en Italie, en France donnait à Virgile un poème qui ne peut pas lui appartenir.
Quel est l’auteur des odelettes qu’Henri Estienne rapporta, — manuscrit unique — d’Italie ? Ce fut Anacréon pour Dorat, pour Tur-