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Ceci ferait une fin de roman, et tout serait bien qui finirait par une telle conclusion ! Hélas ! que ne puis-je m’arrêter là ! Vous le saurez peut-être un jour : jamais un malheur ne s’efface au cours d’une existence humaine ; jamais une plaie n’est guérie ; jamais la main féminine qui sema l’angoisse et les larmes ne saura cultiver la joie dans le même champ déchiré.
Huit jours après ce matin-là (je dis huit jours ; cela n’a pas été long), Concha rentra, un dimanche soir, quelques minutes avant le dîner, en me disant :
« Devine qui j’ai vu ? Quelqu’un que j’aime bien… Cherche un peu… J’ai été contente. »
Je me taisais.