Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
gentil pour moi ; mais vous n’avez pas voulu de ma chanson, c’est mal. Aussi, pour vous punir c’est vous qui allez m’en dire une.
— Cela non.
— Si, je vais vous la souffler.
Elle se pencha à mon oreille :
— Vous allez me réciter celle-là :
« ¿ Hay quien nos escuche ? — No.
— ¿ Quieres que te diga ? — Di.
— ¿ Tienes otro amante ? — No.
— ¿ Quieres que lo sea ? — Si. »[1]
« Mais, vous savez, c’est une chanson et les réponses ne sont pas de moi.
— Est-ce bien vrai ?
— Oh ! absolument.
— Et pourquoi ?
— Devinez.
— Parce que tu ne m’aimes pas.
— Si, je vous trouve charmant.
— Mais tu as un ami ?
— Non, je n’en ai pas.
— Alors, c’est par piété ?
— Je suis très pieuse, mais je n’ai pas fait de vœux, caballero.
- ↑ « Quelqu’un nous écoute ?
— Non.
— Tu veux que je dise ? — Dis.
— Tu as un autre amant ? — Non.
— Tu veux que je le sois ? — Oui. »