Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 8.djvu/121

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Le ciel bleu au-dessus du parc arrondissait sa splendeur profonde. Psyché leva les yeux vers le ciel, mais au lieu d’en recevoir une réponse divine, elle n’y trouva plus qu’un souvenir brûlant. C’était sous un pareil azur que son émotion et celle d’Aimery étaient devenues amoureuses. Il lui prit la main. Elle le regarda. Ils se comprirent et, silencieusement unis, descendirent vers « l’autre » printemps.