un peu ridicule…, prenant un lavement par exemple. Victor Hugo prenant un lavement, Renan prenant un lavement. Que d’illusions cela vous enlève !
Pour en revenir à Taine, M. Rieder ou le Père Cul, pour le nommer du nom qu’on lui donne toujours, est un ancien camarade de Taine. Il a eu le bonheur de faire partie de cette fameuse année où se trouvaient Taine, About, Sarcey, Weiss, etc… C’est donc à titre d’ami du directeur qu’il venait inspecter nos classes.
Il entre, nous expliquions du Virgile, le second chant de l’Enéide. M. des Granges lui tend son livre : « C’est le songe d’Enée, lui dit-il. — Oh ! c’est inutile, répond Taine, je le sais encore par cœur. Tempus erat quo prima quies… — Ah ! Je vous demande pardon, Monsieur », s’excuse des Granges. Et derrière moi, tout haut, Dietz gouaillant : « Veux-tu te taire, poseur ! » On se tord.
Oh ! Sarah ! Sarah ! Sarah la grâce ! Sarah la jeunesse ! Sarah la beauté ! Sarah la divine !
Je suis fou, je suis hors de moi, je ne sais plus ce que je fais, je ne pense plus à rien, j’ai vu Sarah-Bernhardt hier soir.
Mon Dieu ! quelle femme ! Je ne sais que dire, j’ai les larmes aux yeux, je ne pense qu’à elle. Je vou-