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Vient où finira mon martyre,
Et malgré ce qu’on pourra dire,
Je connaîtrai, dans mon délire,
   L’amour !

P.-F. Louys[1]

6 février 1888.

Si l’on me demandait, ou plutôt si je me proposais de faire dans l’œuvre de Victor Hugo un choix des œuvres qui sont, sans aucune espèce de doute, au-dessus de toutes les productions humaines, je prendrais :

La Légende des Siècles (avec Dieu et la Fin de Satan qui la complètent).
Les Misérables.
Un choix de poésies, à raison d’une par ouvrage. Voici :
  Odes : Ode à la Colonne.
  Ballades : le Sylphe.
  Orientales : Lui.
  Feuilles d’automne : Ce que l’on entend sur la montagne.
  Chants du Crépuscule : Napoléon II.
  1. Oh ! oui, signe, va ! Fév. 90.
    C’est tout de même extraordinaire que je sois devenu un écrivain après avoir commencé ainsi. Déc. 97.